Dernière mise à jour : 28 octobre 2006

J’aime ce que j’aime

Titre original Suki Dakara Suki

Auteur CLAMP

Genre Shôjo

Nombre de volumes
Japon :  3 (fini)
France :  3 (fini)

Années d'éditions
Japon : 17 juin 1999 - 17 juillet 2000
France : 17 juillet 2001 - 13 nov. 2001

Editeurs
Japon : Kadowaka Shôten Co, Ltd.
France : Pika

Hinata Asahi est en apparence une lycéenne normale qui semble un peu trop joviale pour ne pas dire innocente ! Mais ceci est une façade pour cacher la solitude dans laquelle elle vit, ayant décidé de vivre à l’écart de ses parents « pour le bien de tous ». Mais tout cela va changer quand la maison voisine inoccupée depuis longtemps va accueillir un nouveau propriétaire, il s’agit en fait de Shiro Assô qui va devenir le professeur de sciences naturelles remplaçant de la classe d’Hinata. La jeune fille va alors très vite nouer une relation particulière avec cet homme...

L'histoire : Je me demandais un peu ce qu’il allait m’arriver avec ce titre, car je n’en avais très peu entendu parler. Sachant que la plupart des choses effectuées par Clamp ont un certain succès mais manquent cruellement d’intérêt, il restait deux options, quelque chose d’encore pire qui a fait un bide (trois volumes c’est relativement court) ou bien une petite merveille cachée au fond du grenier. Et bien ouf, ce fût visiblement la seconde option qui s’avère la plus appropriée pour ce titre. Car sous couvert d’une « intrigue » que l’on pourrait qualifier d’extrêmement simple, on se retrouve avec un récit qui joue un peu avec la situation et même avec le lecteur, avec un certain suspense qui est bien maintenu, surtout concernant la véritable identité d’Assô-sensei. Bien que ne durant que trois tomes, on arrive à avoir cinq personnages principaux qui sont suffisamment développés pour rendre l’histoire cohérente. Par contre le dernier tome défile très vite, tant il s’y passe des choses, la fin est assez brutale et surtout ouverte, chacun interprètera certaines phrases à sa façon.
Les dessins : Peut-être la cause du manque de popularité de ce titre, je ne peux pas dire que ce soit moche. Ici il y a très peu de fioritures, les jaquettes reprennent d’ailleurs un peu cette idée. Les personnages ne sont pas super détaillés (ne pas croire pour autant qu’ils manquent de charme) et les fonds sont très pauvres. Et l’on a quelques chapitres imagés avec l’histoire des ours tirée du livre Moi je l’aime Bien écrite par Tomoaki, d’ailleurs ce principe de faire une sorte de parallèle à l’histoire principale sera reprise avec La Ville Déserte dans Chobits. Finalement ce petit manque graphique permet de mieux se concentrer sur l’histoire, il est possible que ce soit fait exprès…
L'ambiance : Très variée, un peu à l’image d’Hinata en fait, car il est vrai que c’est bien autour d’elle que tout tourne dans ce récit. Mais un peu comme dit plus haut, le dernier volume va changer la donne et le calme ne règne plus (enfin pendant un passage très précis). Il y a quelques passages légers, mais pas vraiment d’humour, ici tout est basé sur les sentiments.