Dernière mise à jour : 05 août 2006

Butsu Zone

Titre original Butsu Zone

Auteur Hiroyuki Takei

Genre Aventure religieuse

Nombre de volumes
Japon :  3 (fini)
France :  3 (fini)

Années d'éditions
Japon : 1989 - 1997
France : Avril 2000 - Octobre 2000

Editeurs
Japon : Shueisha Inc.
France : Tonkam

Satchi et son grand père vivent au temple Sai Gan, ils ont des démêlés avec la mafia locale qui souhaite racheter le temple. A un moment inattendu, l’une des statues représentant Kannon prend vie sous les traits de Sennju, et fait fuir les mafieux. Mais si notre héros est venu, c’est aussi car il a pour mission de protéger Satchi qui serait la réincarnation de Bouddha Mirokou qui est le sauveur du futur, il va devoir l’accompagner sur le chemin de son éveil spirituel en Inde, qui ne sera pas de tout repos face aux hordes du démon Mara !

° Butsu Zone était à la base une histoire courte datant de 1989, l’auteur en refit une petite série présentée ici en 1997.
° A la fin de chaque tome nous avons droit à une petite histoire inédite de l’auteur : pour le volume 1, c’est justement le 1er Butsu Zone de 1989 qui fait 46 pages, à la fin du volume 2, c’est Death Zero qui fait 31 pages. & dans le dernier volume Itako no Anna qui dure 33 pages
° Itako no Anna (Anna l’Itako) a permis à Hiroyuki Takei d’obtenir le 48è prix Tezuka de la plus belle histoire en 1994. Anna a tellement eu de succès qu’elle a été reprise dans l’œuvre majeure du mangaka Shaman King & y tient un des rôles les plus importants !

L'histoire : Très intéressante & agréable à lire, cette vision légèrement décalée du monde bouddhiste la rend accessible tout en y incluant évidemment des divinités de cette religion.
Les dessins : Ils sont plutôt simples & se fondent bien dans le style donné par l’œuvre. On reconnaît le trait de l’auteur évidemment surtout dans les regards.
L'ambiance : Butsu ne se prend pas trop la tête, avec une progression faisant un peu penser à du shônen, on a droit à des passages faisant un peu penser à du mécha avec les armures qui se transforment, on pourrait croire que ce n’est pas très sérieux, mais ça passe très bien vu qu’on ne tombe pas dans l’excès du décalage non plus...