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FICHES
TECHNIQUES : MANGA-MANWHA |
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Dernière
mise à jour : 04 août 2006 |
Fiche
rédigée par FinalFan, le 24/04/2005 |
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Battle
Royale
    
Titre original Battle Royale
Scénario Koshun Takami
Dessins Masyuki Taguchi
Genre
Seinen
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Nombre
de volumes
Japon : 15 (fini)
France : 15 (fini)
Années
d'éditions
Japon : avril 1999 - 20 avril 2005
France : 19 août 2003 - 28
juin 2006
Editeurs
Japon : Akita Shôten
France : Soleil |
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Dans un futur
proche, tellement proche même qu’il
pourrait ressembler à notre présent,
tout élément de culture dite subversive
a été interdit et la société
est très encadrée. Chaque année,
une classe de dernière année de
lycée est choisie au hasard et les élèves
sont jetés sur une île avec des rations
minimales et UNE arme aléatoire, celle-ci
pouvant être parfois très subjective.
Le but est qu’il n’en reste qu’un
seul, et si, au bout de 3 jours, il ne reste pas
un unique vainqueur, ils seront tous tués.
Dans cette classe de 42 élèves,
les diverses natures vont se révéler
entre les véritables survivalistes et ceux
qui vont tenter de s’opposer aux règles.
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°
Battle Royale est, à l’origine, un
roman qui est arrivé en finale du Kodokawa
Mystery Novel Prize et il fut publié en
1999. Koshun Takami et Masyuki Taguchi ont ensuite
entamé l’adaptation du roman en manga.
° Kinji Fukasaku a adapté ce roman
au cinéma, le film est sorti au Japon en
2000 et dont Takeshi Kitano incarnait l’un
des personnages principaux, Kamon Yonemi, une
suite a également vu le jour en 2003 (nommée
logiquement Battle Royale II) qui fut finie par
le fils (Kenta) Fukasaku, suite au décès
de son père au cours du tournage de ce
dernier.
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L'histoire
: Même si tous les volumes ne sont pas encore
parus en France, l’histoire, grâce
à son adaptation cinématographique
est connue de tous les amateurs. Elle est extrêmement
prenante, et cette version imagée permet
de développer plus longuement l’histoire
que ne le fait le film et, surtout, on y «
suit » beaucoup plus de personnages dans
leur périple, qu’il soit pour survivre
ou pour éliminer les autres. On y trouve
un travail de psychologie très développé
afin de créer tant de personnages différents.
Certains disparaissent vite, mais avant qu’ils
ne disparaissent, on a réellement eu la
sensation de les avoir connu, ce qui est renforcé
par les flash-back faits pour certains personnages.
Les dessins : Ils sont très
beaux, avec un grand soucis de réalisme.
De nombreuses scènes sont là pour
figurer un ralenti dans l’action et ces
effets sont particulièrement réussis.
Le dessin est vif, précis, même parfois
trop, au point qu’il peut en être
légèrement confus dans certaines
scènes. Toutefois la qualité est
constante, pas une image qui semble bâclée
ou délaissée au profit des grandes
vignettes qui s’étalent parfois sur
une double page.
L'ambiance : Elle est lourde
et bien rendue par la finesse du dessin, justement.
On retrouve clairement sur les visages les sentiments
de peur, de terreur ou de haine qui permettent
de bien s’attacher à eux. On «
sent » réellement les personnages.
Le faits qu’ils soient là à
tenter de sauver les autres comme le font Shûya
ou Shinji, ou, au contraire, ceux qui rentrent
réellement dans le jeu voire qui se prennent
au jeu, car, après tout, il ne fait qu’exacerber
leur véritable nature. Parlant de nature,
justement, les auteurs en profitent pour démontrer
les dérives d’une société
caricaturale forcée à la violence
pour survivre.
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