L’université d’Aoi est prise en otage par Yoshihiko Ohse, le professeur de biologie qui a complètement pété les plombs !! Il a piégé tout le bâtiment de bombes qui n’attendent que d’exploser une fois qu’il a enclenché le détonateur qu’il tient toujours dans sa main. Il se trouve dans une salle de cours où il est en compagnie d’une classe entière et terrorisée d’être aux premières loges. Le professeur va profiter de sa position de force pour effectuer quelques expérimentations et donner un cours encore jamais vu sur le corps humain...

Rien qu’avec son titre original ou américain, il était obligé que je tente le coup, à partir de là il y avait de fortes chances de tomber sur un navet limite kitsch avec un titre pareil. Et bien le « professeur douleur » ne l’est pas vraiment en fait, bien que l’histoire soit ultra simple avec une prise d’otages et donc forcément un chantage qui en découle, j’ai vraiment accroché assez rapidement. La grande force de ce titre, c’est son sadisme à l’état brut, âmes sensibles passez votre chemin ! Car bien que la première expérience dont est victime Tawa est assez classique dans le genre (un lavage quoi) ce qui suit est un peu plus fantaisiste, on arrivera même à avoir très mal pour la pauvre Kanon qui sera l’objet d’une séance d’acupuncture aïgue, mais c’est la déléguée qui va en prendre plein son grade ensuite avec une version jamais vue du saut à l’élastique (là on entre dans le domaine du surréalisme, à ne pas essayer à la maison donc XD) sans parler de la seconde partie de son supplice qui vaut le détour également ! Et pouf déjà un OAV de passé ! Le second s’avère quant à lui quelque peu fade à côté de ce à quoi l’on a déjà assisté, déjà il y a forcément moins de scènes extrêmes vu qu’il faut quand même introduire des éléments pour l’histoire, ainsi on apprendra quelques détails sur le passé d’Ohse-sensei et l’on découvre son réel motif dans toute cette affaire qui conduirait presque le spectateur à le prendre en victime quand on connaît la cause. Les derniers instants ont failli tout gâcher, avec à la clé un effondrement psychologique de l’ennemi désigné dans cette affaire et un happy end qui a failli arriver ! Oui, je dis bien failli car on a « l’heureuse surprise » d’un retournement de situation ultime qui nous donne donc la fin à laquelle on s’était préparé, tout est bien qui finit mal, mais c’est pas passé loin ! Un détail qui a son importance, malgré certaines scènes à la limite du supportable (enfin c’est relatif) jamais une goutte de sang sera versée, et on ne verra pas non plus des séquences violentes à part peut-être la toute première scène avant que le mal ne prenne place au sein de l’établissement, et encore. Techniquement, il est clair que le titre accuse un certain nombre d’années mais c’est loin d’être laid, on voit que le titre a été produit à la période (avant 2000) où les graphismes d’un hentai n’avaient pas tous un air commun et avec une réalisation à l’ancienne, ce qui est toujours un petit plaisir. Donc cette production a parfaitement rempli son devoir pour moi, un exutoire intense et en plus j’ai même appris quelques termes scientifiques (en même temps j’ai toujours été nul en biolo, mais osef :p) !

Rien de prévu à l’heure actuelle. En Zone 1, un DVD regroupant les 2 OAVs est sorti chez Anime18.