L’université Soga cache bien des secrets, tout commence l’été dernier quand la sœur de Miyuki est retrouvée dans un état de choc après avoir été violée dans l’ancien bâtiment de l’école. Suite à cet incident, il a été condamné. Un jour tout un groupe d’élèves reçoit une invitation personnalisée afin de se rendre dans le bâtiment en question. Une fois que tout le monde est réuni, la tension monte, car personne ne sait véritablement d’où viennent ces invitations, c’est alors qu’ils se rendent compte qu’ils ont été enfermés à l’intérieur et tous ne voient qu’une seule personne qui aurait pu faire ça : Isaku, qu’ils ont tous vu avant de pénétrer à l’intérieur. C’est alors le début d’une nuit cauchemardesque sans précédent pour tout le monde...

° Ces OAVs sont une adaptation du jeu du même nom sorti au Japon en 1995 sur 1 CD sur PC. Il y a eu une réédition le 26 février 1999, puis un portage pour Macintosh le 31 mars 2000 et pour finir l’édition DVD-rom du 26 octobre 2001.

Après avoir goûté au petit dernier de la trilogie « ku », j’avoue que j’attendais pas mal des grands frères tout en sachant que quelque part le côté technique ou scénaristique serait moins poussé. Bon là c’est du très simple avec fausse prise d’otages qui s’apparente plutôt à un jeu de cache-cache d’un goût douteux dans un environnement assez lugubre (le bâtiment de l’ancienne école est tout en bois, imaginez la cabane du gardien du tout premier Resident Evil, où se trouve la plante 42 et vous pouvez agrandir la superficie, voilà à peu près la situation). Par contre le truc qui a tiqué direct contre ce titre, c’est le nombre bien trop important de personnages (masculins comme féminins pour une fois) qui se monte à dix au total, et comme vous pouvez le voir au dessus, l’autre moitié que je n’ai pas pris la peine de signaler n’aura pas grand rôle à jouer dans l’histoire, pas besoin de m’étendre sur le cas des filles, tout habitué du genre devine quel sera leur « moment de gloire »… Techniquement, malgré son âge avancé cette production s’en sort encore avec les honneurs, il est clair qu’on peut remercier le chara-design du H-game initial pour nous proposer des demoiselles très ravissantes ! Bien qu’Isaku m’ait dans l’ensemble plu, j’avoue qu’il souffre de certains défauts qui l’empêchent d’être vraiment un impératif. Un petit mot quand même à propos de Respect, il s’agit en fait d’une sorte de remake avec un scénario complètement absent, quelques incohérences temporelles (j’ai mis du temps à percuter qu’en fait ça se passait après, mais que Kotomi se remémorait cette nuit en enfer) et une réalisation un peu revue à la hausse selon les critères de production de l’époque. Dans cette version, les scènes d’humiliation et viol s’enchaînent sans temps mort, ça en file presque un mal de crâne, en plus on voit même les filles se faire taper lors de certains passages (truc que j’arrive pas à piffrer y’a rien à faire) et bien sûr la fin est différente de la première version. Et pour finir chapeau à l’éditeur français qui tente de nous le vendre comme suite de Shusaku (qui est le second frère, donc ça se passe plus tard et n’a pas grand-chose à voir) alors que la première version d’Isaku n’est toujours pas disponible dans l’hexagone, après on reconnaît les doublages typiques du studio, no comment...

L’intégrale de « Respect » est sortie en tant que Dortoir des Grandes volume 3 chez Banzaï, mais rien pour Isaku premier du nom. Tout a été édité en Zone 1 chez NuTech Digital, Inc. Les deux saisons sont disponibles dans des box de 3 DVDs chacun.