Seishoujo Kantai Virgin Fleet

1998 : 3 OAVs de 30 min

Créée par :
Ouji Hiroi, Yasuhiro Imagawa
Une production de :
AIC, Beam Entertainment, Red Company

Equipe technique :
Réalisateur : Masahiro Hosoda. Scénario : Yasuhiro Imagawa. Character design : Hiroyuki Kitazume. Mecha-design : Tatsuya Soma, Takaharu Masaki. Directeurs animation : Masahiro Osoda (OAV1), Shigeharu Takahashi (OAV2), Yoshihiro Yamaguchi (OAV3. Musique : Masumi Itou. Opening : Sumi Shimamoto : Aitsu. Ending : Sumi Shimamoto, Chinami Nishimura, Satsuki Yukino : ike! Virgin fleet.

Genre et Sujet : Humour, action
La ville de Yokohama est attaquée par des navires ennemis. Comme ultime recours, le Japon déploie un vaisseau de la Virgin Fleet. Il émet une lueur intense qui englobe le champ de bataille et Yokohama. L’ennemi décide alors de signer un cessez-le-feu ! 15 ans plus tard, l’académie navale de Nakano forme des jeunes filles possédant la Virgin Energy pour avoir un moyen de défense contre l’ennemi. Shiokaze Umino est l’une d’entre elles mais elle préfère passer son temps avec Mau, celui qu’elle veut épouser.

Les personnages :

Note :
* Ces OAVs ont été conçues par les créateurs de la saga Sakura Taisen.

L'avis d'Edward Elric :
Avec un titre comme ça, je m’attendais au pire mais le fait de savoir que Red Company était derrière ces OAVs m’a rassuré ! Verdict après le visionnage, la série ne comporte pas une scène de ecchi et ne tombe pas dans le graveleux (on pourra juste noter les allusions de la mère de Mau pour être vite grand-mère, donc rien de bien méchant), mais elle pêche au niveau du scénario. Ce n’est pas qu’il n’existe pas mais on a juste des morceaux incohérents d’histoire qui nous sont présentés et qui ont été mis bout à bout. Le concept de Virgin Energy est bidon, on y croit pas une seconde et pas mal de scènes sont surréalistes ou sans queue ni tête. Mais le plus surprenant, c’est qu’on regarde quand même car on ne s’ennuie pas. Au niveau comparaison avec Sakura Taisen, on retrouve un Japon alternatif, un homme et des jolies filles. Sauf qu’ici, Mau n’est intéressé que par Shiokaze et n’est pas un militaire, on peut même dire qu’il ne sert à rien ! Au niveau technique, ça reste assez moyen pour des OAVs et le chara-design est vraiment très spécial voire même très laid par moments (certains plans de Komachi sont ignobles). En plus on a droit à une flopée de personnages qui finalement n’ont aucune utilité ou presque dans la série. Au final, Virgin Fleet est à regarder en mettant ses neurones au repos, c’est même assez distrayant car si on réfléchit un peu là on remarque de suite les multiples incohérences qui parsèment la série. C’est un bon divertissement qui aurait mérité une diffusion plus longue qui aurait permis d’étoffer l’histoire et de mieux nous présenter les personnages et d’en faire une série sérieuse en plus d’être humoristique. Avis mitigé donc, ce n’est pas catastrophique mais loin d’être indispensable en même temps, et c’est à coup sûr du gâchis surtout quand on voit le staff de talent derrière ces OAVs.

Disponibilité DVD en France :
Non disponible mais déjà édité aux USA par Central Park Media en 2001.

Liste des épisodes :
1- The first experience
2- The fall of Satsuki
3- The wedding

Edward Elric
Le 21/08/2005