Dernière maj le 18 décembre 2006

Tohai Densetsu Akagi - Yamini Maiorita Tensai

Résumé

Tout commence par une nuit déchaînée lors de l’année 1958, le clan yakuza Ryuzaki s’adonne à une partie de Mah-jong où de fortes sommes sont en jeu. Nangou-san est au pied du mur, la déesse du jeu ne lui sourit pas et il risque de se retrouver avec une dette colossale qu’il ne pourra pas honorer ! C’est alors que venu de nulle part, un mystérieux garçon s’invite dans ce cercle très privé, un collégien de 13 ans du nom d’Akagi Shigeru. Le garçon qui est poursuivi par la police pour avoir participé à un chicken run propose un marché à Nangou-san : lui sauver la mise en échange d’un alibi. Le seul souci, c’est qu’Akagi n’a jamais joué au Mahjong de sa vie, mais le miracle va se produire et le talent exceptionnel du garçon va se révéler au cours de cette nuit marquée sous le signe de l’orage...

Les personnages

Akagi Shigeru Un collégien qui n’a peur de rien et qui est aussi inflexible qu’une planche en marbre, son génie n’a d’égal que son sang froid et son sens de l’observation hors du commun.	Washizu Iwao Ancien militaire et multimillionnaire, il est l’homme qui dirige le Japon depuis les ténèbres. Il est impliqué dans le meurtre de jeunes hommes l’ayant affronté au Mah-jong.
Yasuoka Policier qui poursuit Akagi, il va vite remarquer le talent du gamin et se ranger de son côté afin de faire d’énormes bénéfices. C’est un ripou qui a un vaste cercle de connaissances.	Nangou L’homme qui va être sauvé de la ruine par Akagi, c’est un homme plutôt normal qui ne va pas chercher à tenter le diable.
Ohgi Chef d’un cartel de yakuza, c’est lui que Yasuoka ira voir pour tenter de retrouver Akagi et le confronter à Washizu Iwao.

Notes

° Cette série est une adaptation du manga éponyme (dont le titre pourrait se traduire par : La légende du Mah-jong : Akagi, le génie qui s’est engouffré dans les ténèbres) qui totalise 18 tomes au Japon qui ont été publiés sur plus de dix ans, de 1992 à 2006 ! Pourtant ce titre n’est pas le premier coup de l’auteur sur l’univers du manga traitant du Mah-jong.

L'avis de FinalFan

Pfiou, je ne sais pas trop par où commencer pour parler de cette série exceptionnelle que l’on peut qualifier d’OVNI teintée de chef d’œuvre. Pourtant le thème du Mah-jong peut laisser perplexe et ceux qui s’attendent à une série qui transpose en quelque sorte Hikaru no go dans cet autre jeu de table risquent bien d’être surpris ! Car la « ressemblance » s’arrête bien là, car Akagi c’est un univers totalement différent, le suffixe de la série lié aux ténèbres n’est pas là juste pour faire stylé. Car concernant l’ambiance, ouah, c’est unique et difficilement retranscriptible par des mots (oulà, je m’enfonce dans les ténèbres aussi XD). Le stress des parties qui se sent à des pâtés de maisons à la ronde même de l’autre côté de l’écran on le ressent aussi (la musique aide bien et joue son rôle également), Akagi est une série qui crispe où l’on attend un retournement de situation qui peut faire la différence au cours d’une partie et qu’au même titre que l’entourage d’Akagi (adversaires comme alliés) on en reste sans voix ! En plus on remarquera à plusieurs reprises que tous les coups sont permis, la triche et les manipulations frauduleuses de tuiles se produiront en faveur comme à l’encontre d’Akagi. Maintenant parlons un peu de l’histoire. Elle est découpée en quatre parties bien précises, le prologue qui couvre les trois premiers épisodes nous montre un Akagi de 13 ans (pas très crédible graphiquement parlant, on lui donne 2-3 ans de plus facile) qui va se faire la main sur ce jeu dont il ne connaissait rien et par la même occasion nous révéler son génie. S’ensuit alors une partie contre un aveugle (non je rigole pas) qui va prendre quatre épisodes. C’est alors que s’opère une transition temporelle de six ans qui nous mène donc en 1964 avec un Akagi tout juste majeur qui a « disparu de la circulation » et où un faux Akagi va apparaître ! S’ensuit un autre duel (mais pas entre Akagi et son imposteur) qui nous mènera jusqu’à la moitié de la série, donc jusqu’à la fin de l’épisode 13. Avant d’aborder « le reste », c’est dans cette période (épisodes 4 à 13) où l’on en apprend le plus sur le garçon et qu’on aura l’occasion de le voir autrement qu’assis derrière son jeu. Car l’autre moitié de la série va se cibler sur la partie ultime opposant le prodige au monstre qui dirige le Japon depuis les ténèbres ! Et cette partie sera encore plus ultime que les autres, car là Akagi va jouer sa vie au sens propre avec une pompe à sang qui lui prélève des centilitres s’il est mis à mal par Iwao. En plus de ça cette partie aux règles spéciales propose des tuiles transparentes qui permettent de deviner approximativement le jeu que tente de se construire son adversaire. Ajoutez à cela une notion d’équipe à deux contre deux, et voilà comment se trouver devant une partie pimentée ! Et curieusement bien que cette partie semble interminable, on en veut toujours plus, c’est tout simplement dément ! Maintenant passons à l’autre gros avantage de cette série : Akagi tout simplement !! Ce garçon est intelligent, et surtout fascinant ! Il fait forte impression dès les premières minutes où il fait preuve d’un sang froid exceptionnel pour un collégien. Et plus l’on progresse, plus l’on veut se jeter dans son délire malsain, il ne connaît aucune limite et cherche carrément à aller bien plus qu’au-delà de ses limites, il cherche à anéantir purement et simplement celui qui se trouve opposé à lui ! Ce qui occasionne quelques rares scènes de violence qui donnent plus de crédibilité à ce qui ne semblerait qu’une sorte de profession de foi servie par son discours. Techniquement parlant, la série s’en sort très bien en étant sobre, mais on a quelques animations dynamiques/bien senties lors de combo qui pèsent lourd apparaissant à l’écran. Mais ce qui en jette à mort et qui renforce cette impression malsaine qui entoure ces parties diaboliques, c’est surtout l’expression des visages, que ce soit Akagi, Iwao ou d’autres, on a l’impression d’être au milieu d’une bande de psychopathes assoiffés de sang, c’est complètement dément ! Le regard d’Akagi en dit d’ailleurs long à ce sujet, et ce qu’il soit âgé de 13 ou 19 ans. Le chara-design est à ce titre très particulier et anguleux, mais il respecte l’original. Cela permet d’apporter un certain cachet à cette série qui se démarque aisément de moultes productions. Et ce choix colle très bien à la série il faut le dire, bien qu’au départ on puisse être déstabilisé. Et pour finir en beauté, la question que bon nombre se posent : la série est-elle accessible aux personnes qui ne connaissent pas la complexité du Mah-jong ? Réponse sans appel : OUI ! Je n’ai pas cherché spécialement à enrichir mes connaissances inexistantes sur ce jeu, et ait « simplement » profité de cette série pour son ambiance très noire et pour son anti-héros qui n’en démérite pas moins ! Il n’y a plus qu’à espérer une éventuelle sortie française pour réduire un peu mes lacunes liées à ce jeu de plateau. Et si certains sont plus curieux et désireux d’un peu mieux comprendre l’aspect stratégique de la série, google est votre ami ^_^. La seule chose que tout le monde regrettera est la fin un brin énigmatique qui semble être similaire à celle du manga, enfin j’aurais bien repris quelques parties supplémentaires pour le plaisir. RON ! RON ! ROOOOOOOOOOOON !!!

Disponibilité DVD en France
Non licencié hors Japon actuellement où deux box de 3 DVDs sont sortis.

Liste des épisodes

Fiche rédigée par FinalFan
Le 18/12/2006