Dernière maj le 15 août 2006

Grappler Baki

Résumé

Baki Hanma est une tête brûlée âgée d’à peine 13 ans ! Un soir il ne trouve rien de mieux à faire que de défier une bande de 100 loubards et prétend pouvoir tous les mettre à terre ! Pas de chance pour notre jeune homme, il n’arrive pas à l’objectif voulu et ne rétame « que » 37 de ses assaillants. Mais si Baki s’est fixé un objectif si difficile, c’est parce qu’il désire devenir l’homme le plus fort du monde et qu’il se donne tous les moyens possibles pour se battre d’égal à égal avec son père Yujiro surnommé l’Ogre !

Les personnages

Baki Hanma Un garçon qui n’a pas froid aux yeux et qui veut devenir l’homme le plus fort du monde.	Yujiro Hanma Il est le père de Baki ainsi que son objectif : l’homme le plus fort du monde, il est surnommé l’Ogre.
Emi Hanma La mère de Baki qui est folle amoureuse de Yujiro bien que ça ne semble pas tellement réciproque.	Kaoru Hanayama A peine plus âgé que Baki, ce colosse de plus de deux mètres dirige un groupe de yakuza !
Stridum Un ancien militaire de l’armée américaine qui est assez proche de Yujiro et qui va aider parfois Baki à évoluer.

2nde partie

Baki Hanma Il s’est fait un nom et est devenu le plus jeune roi de l’arène souterraine.	Jack Hammer Un pit-fighter venu du Canada, il n’a pas l’air net et emploie de drôles de techniques.
Doppo Orochi Il dirige l’énorme école de karaté Shishinkaikan, il est célèbre pour avoir tué un tigre à mains nues.	Katsumi Orochi Le fils de Doppo, il a hérité du talent de son père, mais s’oriente plus sur l’efficacité que sur le style.
Kozue Matsumoto Sa mère et elle hébergent Baki, c’est la présence féminine du héros qui cherche à comprendre les motivations du garçon.	Kureha Shinogi Un combattant intelligent qui est docteur et vise les points vitaux stratégiques.
Kosho Shinogi Le jeune frère de Kureha qui a choisi la voie du karaté Shinogi qui permet de couper les nerfs vitaux.	Mitsunari Tokugawa Bien qu’il ne semble pas fort, c’est néanmoins le grand organisateur et propriétaire de l’arène souterraine.
Retsu Kaio L’héritier du kempo chinois, l’art qui connaît 4 000 ans d’existence et qui surpasse tous les autres !	Goki Shibukawa Surnommé « l’expert » son physique de gringalet cache en fait une force incommensurable.

Notes

° Cette série est tirée du manga éponyme qui totalise 42 volumes au Japon parus entre 1992 et 1999 chez Akita Shôten. Il existe de « nombreuses » suites dont Baki qui s’est fini récemment au bout de 31 volumes au Japon (série débutée en 2000) et qui est en cours de publication française chez Akata avec 7 tomes disponibles. Mais ce n’est pas tout puisqu’il y a une nouvelle série Hanma Baki qui a commencé en avril et qui en est déjà à 3 volumes, ainsi qu’un autre titre dédié à Kaoru Hanayama qui compte actuellement 2 volumes, bref Baki c’est du lourd !!
° Le court OAV reprend en fait les débuts de Baki dans l’arène souterraine et son combat contre Kureha Shinogi (un peu comme la fin de la première saison en fait).

L'avis de FinalFan

J’attendais cette série depuis longtemps, en fait dès l’instant où j’ai vu l’op très dynamique rythmé par le célèbre groupe Dir en Grey dans un coffret plus ancien de l’éditeur… C’est alors qu’un soir je me décide à voir un peu ce que donne Baki et bien que je m’y attendais un peu, j’ai été foudroyé par l’intelligence dont faisait preuve ce titre dès les premiers instants avec un petit teigneux qui cherche la bagarre en masse et là c’était parti pour de l’action non-stop à coups de poings et tout ce qui va avec !! Mais là où ça passe moins bien c’est que ça part un peu n’importe comment et que ça perd assez vite en cohérence (encore que l’on se demande si il y en a besoin pour une série de ce calibre), et l’on se retrouve devant quelques passages qui peuvent surprendre ! Mais bon le pire dans tout ça c’est que j’ai entraîné quelqu’un dans mon calvaire nommé Baki lorsque je découvris la série avec (goooooomen >_<)… Cependant étant quand même grand amateur d’animes « kiss tapp la gueule » j’ai eu envie de continuer surtout quand l’arrivée du grand rival de Baki s’est fait entendre, car oui Kaoru Hanayama dégageait vraiment une sacrée aura (probablement due à son physique imposant) et que j’avais hâte de voir cette confrontation tant attendue !! Et ensuite pour éviter de trop spoiler tout s’enchaîne à la vitesse de la lumière avec un cheminement on ne peut plus classique avec des ennemis toujours plus forts et un héros qui se doit de progresser pour leur faire face. Mais il se passe quelque chose que l’on n’attendait pas si tôt lors de l’épisode 14 et qui relance complètement la série, car aussi surprenant que cela puisse paraître la période du jeune Baki va s’arrêter assez nette après la confrontation qu’il aura face à son ogre de père et qui va se solder par une lourde défaite physique, mais une victoire sentimentale (mais à quel prix ??!). Le sort en est jeté, Baki va devoir s’acharner encore plus pour tenter de réduire le fossé gigantesque le séparant de son paternel et aussi pour une question de vengeance… L’épisode 15 nous sert un résumé de la gloire passée de Baki, tandis que le 16 nous remet dans le présent du héros qui se déroule 2 ans après l’évènement survenu 2 épisodes auparavant...

2nde partie

Et là au même titre que l’épisode 16 nous a fait faire un bond en avant de 2 ans, le suivant nous propulse 3 ans plus tard encore, et nous nous retrouvons avec un Baki adulte âgé de 18 ans ! Et en plus d’être plus grand, il s’est également imposé comme le champion invaincu de l’arène souterraine qui réunit dans le plus grand secret les plus grands combattants. Cette fois impossible de faire machine arrière pour la série (de même pour moi) on comprend que tout ce qui va suivre va s’orienter autour du sacro-saint tournoi et que les combats et les adversaires vont s’enchaîner sans temps mort… Et le pire c’est que ça marche étant donné que les combats s’avèrent captivants et que l’on a hâte de voir comment tout ça va se passer ! La fin de la première saison n’en est qu’un avant goût ! Car oui officiellement Baki compte 2 saisons de 24 épisodes, même si elles ont été produites à la queue leu leu. Nous entrons donc à partir du 25è épisode dans le fameux tournoi ultime qui va se dérouler de manière fort classique avec 4 poules de 8 combattants et ainsi de suite… Ce qui est pas mal quand même c’est que dès les seconds tours on a déjà droit à quelques chocs qui nous promettent des combats hauts en couleur et ainsi de suite jusqu’à la finale opposant Baki à … (hihi vous y croyiez hein :p) A côté de ça il y a donc peu de place pour l’histoire, même si certains personnages ont droit à un peu de développement. Le dernier épisode ne sert à rien pour ainsi dire puisqu’il relate quelques exploits passés de Yujiro, on s’en serait bien passé ma foi… A présent je vais aborder l’aspect technique global de la série qui est constant, bien que les designs évoluent à 3 reprises pour Baki (et lui seul d’ailleurs) entre sa période jeune, la fin de la saison 1 et la saison 2, après tout est une histoire de goût… Concernant le design, il est clair qu’il est un peu particulier et qu’il y a des délits de sale gueule (le meilleur exemple étant les frères Shinogi qui doivent avec un lien de parenté avec Amélie Mauresmo XD), des personnages surhumains qui font des tailles astronomiques, sans parler des singes qui se battent (oui, oui, ils ont osé nous sortir ce genre de conneries) ou encore du dopé cannibale ^^’. L’animation dans l’ensemble est bonne, et rend hommage aux combats stupéfiants que l’on voit, d’ailleurs la série ne manque pas d’explications techniques sur les techniques employées justement. Même si quelque part on rigole quand on entend (ou lit) les palmarès des combattants qui pour la plupart sont invaincus et dont certains cumulent des nombres de victoires ahurissants, Baki ça fait pas dans la dentelle :p. Donc bon en définitive Baki c’est quand même assez particulier comme série de baston, le scénario qui n’était déjà pas terrible s’efface complètement dès qu’il est question du tournoi, une réalisation assez satisfaisante en dépit d’un chara-design parfois douteux et surtout de l’action très fréquente qui rend la série addictive, il faut bien l’avouer. Cependant je lui préfère des séries comme Hajime no Ippo ou encore Air Master qui allient combat à d’autres bienfaits de la japanim’ (j’évite de citer les séries qui cumulent avec l’ecchi, c’est encore une autre histoire…).

Disponibilité DVD en France
2 boxs simples de 5 DVDs (slim box) VOSTF disponibles chez Déclic Images. L’OAV quant à lui n’est disponible quand Zone 1 chez Central Park Media.

Liste des épisodes

Fiche rédigée par FinalFan
Le 15/08/2006