Sumeba Miyako No Cosmos-sou Suttoko Taisen Dokkoida

2003 : 12 épisodes de 24 min

Créée par :
Taro Achi, Yu Yagami
Une production de :
Media Factory, Media Works, Toshiba, Memory Tech, Digital Frontier, Toei, Clockworks, Cosmos Committee

Equipe technique :
Réalisateurs : Hitoyuki Matsui, Takuya Nonaka. Scénario : Kazuharu Sato, Ryunosuke Kanazuki. Character design : Jun Shibata. Mecha design : Yasutoshi Niwa. Animation : UFO Table. Musique : Kuniaki Haishima. Directeur artistique : Tadashi Kudo. Directeur photographie : Tadashi Kitaoka. Opening : Psychic Lover : itsumo te no naka ni. Ending : Kana Ueda : Chikyuu merry-go-round.

Genre et Sujet : Sentai parodique
Année 20XX sur Terre, préfecture de Kanagawa, ville de Kanasora, Suzuo apprend que son emploi vient d’être supprimé et il essaie d’en retrouver un mais la malchance s’abat contre lui ! Après avoir sauvé un chat, il se voit remettre par Tampopo une ceinture de transformation lui permettant de devenir le Dokkoida et de sauver l’univers ! Il refuse n’y croyant pas une seconde mais l’apparition du Dr Maronflower qui ravage tous les magasins offrant un boulot va le pousser à accepter la proposition de Tampopo. Cependant ses débuts en tant que super héros sont plus compliqués que prévu !

Les personnages :

L'avis d'Edward Elric :
Alors là, cette série a été une excellente surprise pour moi, il faut dire que son côté parodique est utilisé avec une efficacité redoutable ! Ici, le thème principal c’est la parodie du Sentai et de héros comme Ultraman ou un plus connu chez nous : X-Or. Et là, pas besoin d’être japonais pour profiter de l’humour, c’est tellement désopilant et ça réétudie tellement les situations habituelles de ce genre de séries qu’on ne peut que savourer cet anime ! Et il n’y a pas que le Sentai qui y passe, on voit défiler les reprises de thèmes d’autres anime avec en apothéose la relecture du générique de fin d’Albator 78 qui donne lieu à une histoire que Matsumoto ne renierait pas^^. En tout cas, cette série fourmille de petites idées et de détails qui accentuent le côté parodique. Ainsi, 2 compagnies se disputent le marché de la nouvelle combinaison d’énergie ouvert par la police spatiale, police qui ne se gêne pas pour envoyer de terribles criminels pour tester l’efficacité de ces tenues. Naturellement, les 2 utilisateurs des combinaisons se révèlent vite avoir des défauts et les criminels ne sont pas si dangereux que ça (parodiant les grands méchants habituels : scientifique fan de dating simulation et autres jeux du même genre, fillette parodiant les magical girl et disposant d’un terrible pouvoir de modélisation de l’argile, et fille aux proportions généreuses pratiquante SM sur son dévoué Pierre lui-même capable de transformations animales mais presque toujours ratées). Pour couronner le tout, Tous les protagonistes vont se retrouver à vivre sous le même toit ce qui va engendrer pas mal de situations loufoques (une parodie ouverte de Maison Ikkoku, Juliette je t’aime ici, avec Kurika dans le rôle de la gérante^^). Le héros dispose aussi de supers coups plus inutiles les uns que les autres et aux noms interminables, il est aussi payé une misère mais il a sa petite chanson quand il apparaît dans certains épisodes au style bien typé Sentai. Et pourtant la série arrive à nous fournir 2 derniers épisodes très sérieux et qui concluent de façon très agréable cette histoire. Encore plus surprenant, la réalisation technique est d’excellente facture surclassant pas mal de séries bien plus prestigieuses. Au final, une série que je conseille vivement pour son ton décalé et si vous voulez rire un bon coup.

Disponibilité DVD en France :
Un coffret digipack 3 DVDs VOSTFR disponible chez Dybex.

Liste des épisodes :
1- Dokkoida arrive, ouais !
2- La mode est au pourpre, ouais !
3- Dokkoida contre Edelweiss, ouais !
4- Un mystérieux locataire apparaît, ouais !
5- Augmentation de salaire, ouais !
6- La course folle des cycles aux bains, ouais !
7- Le rêve de Kurika, ouais !
8- Amour incestueux, ouais !
9- Moi je l’aime chaud, ouais !
10- Mogumoggle transformation, ouais !
11- Le dernier jour de la Maison du Cosmos, ouais !
12- Une dure bataille, ouais !

Edward Elric
Le 06/02/2005
Dernière mise à jour le 23/10/2005