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Fiches Techniques

 
 

Dernière maj le 30 décembre 2006

Black Lagoon

 

Equipe technique
Réalisateur : Sunao Katabuchi
Scénario : Sunao Katabuchi
Character design : Shino Masanori
Mecha design : Masahiro Kimura
Musique : Edison
Directeur artistique : Hidetoshi Kaneko
Opening : MELL : Red Fraction
Ending : Edison : Don't Look Behind

Titre original Black Lagoon
2006 12 épisodes de 24 min + 12 épisodes de 24 min (Black Lagoon : The Second Barrage)
Créée par Rei Hiroe
Produit par Black Lagoon Production Team, Shogakukan Productions Co., Ltd., Geneon Entertainment, Madhouse Studios (animation)
Genre Action

 

Résumé

Rôkuro Okajima est un salaryman à la solde des industries Asahi. Il a pour mission d’apporter un disque contenant des données secrètes, mais il se retrouve pris contre son gré dans une prise d’otage en pleine mer par des pirates. Ces derniers décident d’emmener Rôkuro avec eux car le disque en question était la cible des pirates qui se définissent eux-mêmes comme une société de transport qui ne fait qu’obtenir ce que leur client leur a demandé. C’est à partir de ce moment précis que la vie de ce jeune homme va basculer du tout au tout...

 

Les personnages


Rock

Un salaryman japonais qui va devenir un apprenti crapule en se faisant recruter par l’équipage du Black Lagoon.

Levi

L’excentrique tireuse complètement barge et dangereuse, elle est surnommée Two Hands.

Balalaïka
Ex officier de l’armée Russe, elle dirige l’Hotel Moscow qui n’a pas d’autre but que de supplanter la mafia locale.

Dutch

La tête pensante du Black Lagoon, on ne sait jamais ce qu’il mijote derrière ses lunettes de soleil.

Benny
Un hacker qui a rejoint le Black Lagoon peu de temps avant Rock, il s’occupe de la maintenance surtout.

Yukio Washimine
Une lycéenne qui est l’héritière d’un clan de yakuza dont elle va devoir prendre le commandement.

Ginji Matsuzaki
Il servait le père de Yukio, il va donc endosser le rôle de « chevalier en armure » pour cette dernière.
 

 

Note

° Cette série est basée sur le manga du même nom de Rei Hiroe qui compte actuellement 6 tomes reliés au Japon. La série couvre les 5 volumes sortis chez nous chez Kabuto, seule l’histoire de Greenback Jane (épisodes 16 à 18) est une « exclusivité » en provenance du 6è tome.

 

L'avis de FinalFan

Pfiou ! On peut dire que je l’aurais attendu de pied ferme et même enterré cette série (il suffit de voir ma date de rédaction de la fiche manga avec la note qui y figure). Et l’attente n’aura pas été vaine, Black Lagoon c’est comme le bon vin ça devient meilleur avec le temps :p ! Et autant dire que j’aurai été impitoyable s’il y avait le moindre pet de travers concernant la transposition de ce manga que j’admire tant, inutile de raconter dans quel état j’étais chaque dimanche des trois mois qui viennent de s’écouler :D ! Et dès les premières minutes j’ai été soulagé de constater que d’un la réalisation suivait (c’est le minimum pour une série de ce calibre) et que d’autre part il n’y a eu que très peu de censure vis-à-vis du caractère de nos « héros », mais je vais aborder tout ça en détails n’ayez crainte ;). Donc premier point à aborder la fidélité par rapport au manga : oui et vraiment aucun souci de ce côté-là étant donné que le découpage est même sensiblement identique dans le sens où un chapitre était résumé sur un épisode, et rajoutez à cela le luxe que se permet cette série, et pas un des moindres s’il vous plait, nous avons un background nettement plus étoffé de la majorité de ce qui se passe dans le manga, avec une richesse des situations accrue, tout ça pour le bonheur du fan heureux qui n’en croit pas ses yeux !! Donc oui pour faire direct la série est MIEUX que le manga, chose qui n’arrive pour ainsi dire jamais, alors que le manga lui-même est déjà exceptionnel ! Le meilleur exemple que j’ai en tête (parmi d’autres je vous rassure ^_^) est la course poursuite qui se déroule dans l’épisode 09 (le meilleur épisode justement :p) entre notre équipage et Roberta la maid, il y a eu de grandes retouches/rallonges par rapport à la version papier, en plus il semble qu’il y ait eu des références cinématographiques de rajoutées. Ensuite je me suis amusé à regarder les deux derniers épisodes avec le manga sur les genoux pour comparer les situations et on aurait l’impression de tenir entre les mains le storyboard de la série, c’est hallucinant, les plans clés sont bien sûr conservés. Par contre j’aurai un reproche majeur à faire de ce côté, on sent que les deux derniers épisodes n’ont pas bénéficié du même « quota de pages » que les autres, dans le sens où pour faire simple il aurait été préférable de passer la dernière histoire en quatre épisodes (ou à la limite trois) et non deux car là, j’ai même pu constater que certains passages de cette « dernière » histoire sont passés à la trappe. On comprend quand même que les impératifs de production aient fortement joué à ce sujet, mais dans ce cas 13 épisodes auraient été le format idéal pour « conclure » en beauté l’affaire. Mais cette série a encore énormément d’atouts qui jouent en sa faveur, à commencer par des héros (qu’il serait bon de qualifier d’anti-héros) qui ont vraiment du style et qui forment une équipe du tonnerre. Rock ne s’en tire pas mal du tout pour un gars normal qui va découvrir un tout autre style de vie que celui qu’il a toujours connu, Dutch bien que pas si souvent présent que ça est loin de manquer de présence, de plus il parle bien ce qui peut paraître contradictoire avec son gabarit imposant, mais il sait se battre quand même, ce n’est pas que de la décoration ! Benny est vraiment le seul que l’on peut sentir comme lésé vis-à-vis des autres… Oh tiens je crois bien avoir oublié de parler du personnage clé de la série : Levi (ou Revy pour les puristes) ! Cette nana là elle est exceptionnelle et constitue l’étoile filante du charisme qui s’est écroulée violemment sur le monde de Black Lagoon ! Sans foi, ni loi, ayant eu un passé peu enviable, vulgaire comme pas deux, mais tireuse d’élite de génie, Levi c’est en quelque sorte une Lara Croft boostée puissance dix et qui ramène quasiment à tous les coups le lecteur à elle. Et si j’ai énoncé les personnages un peu au cas par cas c’est tout simplement pour dire que les dialogues sont fidèles au tempérament des personnages, il n’y a pas de censure vocale on va dire, il suffit de voir la dispute d’anthologie entre Rock et Levi lors de la seconde partie de l’épisode 07 pour s’en rendre compte, là il est question de se crever et non de se faire des bisous, on le sent clairement à travers la mise en scène et l’intonation des personnages, c’est tout simplement sublime. Après avoir vu assez en détail le fond, il est temps de passer un peu à la forme à savoir la réalisation de cette série. Donc comme dit au tout début, on n’a pas été volé sur la marchandise, Black Lagoon remplit aisément le défi de combler le fan de flingues, de baston et j’en passe, bref le gars qui en veut !! Les designs sont très fidèles à ceux du manga et sont même supérieurs, surtout en ce qui concerne Levi et le sourire malin qui s’affiche sur son visage quand elle prend plaisir à exterminer tout ce qui bouge, saisissant ! Les prises de vue sont variées et permettent de donner de la profondeur à certaines actions déjà bien démentes. Concernant la censure, j’ai vraiment eu peur lors de la fusillade de l’épisode 02 où un mec qui se faisait tirer dessus par une rafale de mitraillette ne versait aucune goutte de sang. Heureusement cette inquiétude s’efface à l’épisode 06 où les néo-nazis en prennent pour leur grade quand ils se frottent à Levi et Dutch, ouf l’honneur est sauf, ça aurait vraiment été dérangeant de ne rien constater de ce côté-là. Et on a notre petit cerise sur le gâteau lors du dernier épisode où l’on assiste à une petite séance de découp’ façon Shenwa, trop jouissif ! On ne peut que rester ébahi par la nouvelle performance de maître effectuée par MadHouse quand au soin apporté à l’animation de tous ces trucs qui pètent ^_^. La bande son n’est pas splendide, mais permet quand même d’avoir quelque chose de correct pour soutenir l’action, on retiendra quelques thèmes de fond assez entraînants, ainsi qu’un opening assez vigoureux qui annonce la couleur de cette série. Donc bien que pas parfaite (un comble ?) cette série remplit largement son objectif de défouloir qui fera plaisir à tous les fans de ce manga exceptionnel, et les quelques défauts que j’ai énoncé à son sujet ne paraissent finalement que comme des gouttes au milieu de l’océan de perfection qu’incarne cette série. Il ne reste plus qu’à attendre une hypothétique saison 2 quand le manga aura de quoi nourrir ça, car ça fait un peu mal de s’arrêter en si bon chemin je ne vous le cache pas...

The Second Barrage

Le grand retour après trois mois de Black Lagoon l’anime bulldozer qui fracasse tout sur son passage avec pour le plus grand plaisir des fans l’histoire de Bloodsport Fairytale avec les jumeaux roumains (et loli :p) Hansel et Gretel !!! Cette histoire que je pensais ne pas voir étant donné qu’elle a été évincée de la première saison nous parvient enfin en couleur et en version animée ! L’histoire est fidèlement traitée, et la cruauté que l’on y découvre est plutôt bien retranscrite ! Il est clair que certains passages sont marquants dans le dernier épisode de cette histoire, entre le duel complètement déséquilibré opposant Hansel à Balalaïka puis le passage (culte !) où Gretel remercie Rock de sa gentillesse. Il m’aura été aussi pénible que dans le manga de vivre la fin de cette histoire qui était à l’époque sans conteste la plus approfondie de Black Lagoon et également la plus noire. D’ailleurs j’ai beaucoup apprécié l’initiative prise par les producteurs d’avoir réalisé à l’occasion un ending exclusif à cette saga qui en marquera plus d’un, qui est tout en poésie et en tristesse le tout bercé par la chanson « The World of Midnight » et dont les paroles sont relativement claires pour exprimer la noirceur (joli contraste) de certaines choses. Suite à cette décharge sans précédent, c’est une histoire plus légère qui pourra rappeler à certains celle des néo-nazis de la première saison : celle de Greenback Jane. Il ne s’agit que purement et simplement d’une histoire de « détournement de fonds » qui va vraiment mal tourner avec une chasse à l’homme (encore une fois, alors qu’on venait d’en avoir une dans l’histoire précédente) à grande échelle qui va prendre place à Roanapura. C’est bien évidemment dans cette histoire qu’on aura l’occasion de retrouver l’humour un peu salace propre à la série, Eda y étant toujours pour quelque chose. D’ailleurs la scène de son duel avec le cowboy Russel nous permettra d’avoir une révélation (inédite au manga) sur son passé ! Après cet interlude, nous sortons par la même occasion de cette ville unique pour retourner dans la patrie de Rock pour vivre la dernière histoire, celle de Fujiyama Gangsta Paradise qui couvre à elle seule presque l’intégralité des tomes 5&6 du manga ! Il était donc tout à fait légitime d’accorder la moitié de ce Second Barrage à cette histoire qui conclut en beauté cette série d’exception. Car en plus de nous permettre de changer de décors, cette histoire va nous permettre de constater surtout l’évolution de Rock par rapport au début de la série (on y apprend que plus d’an séparent les évènements en cours de l’arrivée de Rock au sein de l’équipage du Lagoon) qui réussit à s’affirmer et qui va même jusqu’à contredire Balalaïka (la chose à ne pas oser si on tient à sa vie) à deux reprises au cours de cette affaire ! C’est aussi là qu’il sera victime d’une prise de conscience en quelque sorte lors de la scène du débarras avec Yukio-chan qui est vraiment une merveille de profondeur psychologique (d’ailleurs il y a même une citation de Jean-Paul Sartre qui revient à deux reprises) et tout autant pessimiste sur la fatalité du destin (chose que Rock aura déjà constaté à son désarroi avec Gretel). Mais bien que le fond soit très poussé, l’action n’est pas en reste et loin de là même, l’épisode de la Dark Tower est un pur défouloir qui tiendrait presque d’un bon vieux shoot à scrolling horizontal façon Gryzor/Contra ! Nous aurons également l’occasion de voir un nouveau grand rival s’illustrer en face de Levi en la personne de Ginji, le dernier samouraï de ce monde et qui méritait également d’être le boss de fin de cette saison. Au passage on remarquera clairement que la façon ainsi que le lieu où se déroule se duel ont été revus par rapport au support papier. Et Yukio connaîtra une fin tragique peut-être encore plus sombre que celle de Gretel. Tout ça pour dire que si Black Lagoon est effectivement une série d’action survoltée, c’est également une série bien plus profonde et noire qui n’a rien à voir avec du Coyote Ragtime Show mais qui pourrait se rapprocher plutôt d’un Gunslinger Girl de ce côté-là. Bien évidemment la production est toujours au beau fixe (aaaaaaaah la sedan noire désossée sous les coups de feu dans l’épisode 14 ou les plans ou Ginji découpe des armes à feu !! :D) et la violence se fait même plus présente (on voit des bras qui volent indépendamment des corps dans l’épisode 22 justement) afin de donner également une certaine crédibilité à cette noirceur (Lagoon n’est pas Black pour rien ;)) qui est très présente dans cette série. Par contre bien que Rock (et Balalaïka surtout) aient gagné en profondeur, on remarquera à l’opposé que Dutch et Benny se font bien moins présent, surtout avec cette dernière histoire où ils ne participent pas étant donné qu’ils sont restés à Roanapura. Au passage les épisodes ont gardé un souci de fidélité au manga avec des négociations et des dialogues parlés dans un engrish plutôt désagréable sans parler de la censure auditive (les fuck et autres joyeusetés) qui amputent d’une certaine façon la compréhension des dialogues. Mais bon, cette saison parvient à frôler de nouveau la perfection et même à se hisser un cran au dessus de la première. Il ne faut aucun doute que Black Lagoon est LA série à voir absolument de cette année 2006. Il n’y a plus qu’à attendre patiemment quelques années (le temps que le manga avance suffisamment) afin de pouvoir profiter d’une nouvelle mouture de 12 épisodes où l’on aura probablement l’occasion d’assister au retour de Roberta !!

 

Les p'tits +
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Disponibilité DVD en France
Du Black Lagoon ou je fais un malheur !! Licencié en Zone 1 dès sa diffusion japonaise chez Geneon Entertainment Inc.

 

Liste des épisodes

01. The Black Lagoon
02. Mangrove Heaven
03. Ring-Ding Ship Chase
04. Die Rückkehr des Adlers
05. Eagle Hunting and Hunting Eagles
06. Moonlit Hunting Grounds
07. Calm Down, Two Men
08. Rasta Blasta
09. Maid to Kill
10. The Unstoppable Chambermaid
11. Lock'n Load Revolution
12. Guerrillas in the Jungle
13. The Vampire Twins Comen
14. Bloodsport Fairytale
15. Swan Song at Dawn
16. Green back Jane
17. The Roanapur Freakshow Circus
18. Mr Benny's Good Fortune
19. Fujiyama Gangsta Paradise
20. The Succession
21. Two Father's Little Soldier Girls
22. The Dark Tower
23. Snow White's Payback
24. The Gunslingers

 

Fiche rédigée par FinalFan
Le 14/07/2006
500ème Fiche Anime !

 

 

 

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