The Big O

1999 : 13 épisodes de 24 min
2003 : 13 épisodes de 24 min

Créée par :
Hajime Yatate
Une production de :
Sunrise, Bandai Visual, Cartoon Network

Equipe technique :
Réalisateur : Kazuyoshi Katayama. Scénario : Chiaki J. Konaka, Kazuyoshi Katayama. Musique : Toshihiko Sahashi. Character design : Keiichi Sato. Mecha-design : Keiichi Sato. Directeur artistique : Masaru Ota. Directeur photographie : Kazuhiro Okeda. Animation : Nakamura Production. Opening : Rui Nagai : big-o. Ending : Robbie Danzie&Naoki Takao : and forever.

Genre et Sujet : Science-Fiction
Roger Smith est un négociateur dans la cité de l’amnésie. Il y a 40 ans, tous les habitants de Paradigm City ont perdu la mémoire. Roger doit négocier la libération de Dorothy kidnappée par un criminel notoire Beck. La mission ne se passe pas comme prévu et Dorothy l’engage pour la protéger. Roger montre alors une autre facette de son talent, il pilote un ancien robot, un Megadeus appelé big o, avec lequel il protège Paradigm City tout en recherchant à assembler les indices expliquant ce qu’il s’est passé il y a 40 ans.

Les personnages :

Note :
* La série TV a aussi une adaptation en manga de Hitoshi Ariga publiée dans le Monthly Magazine Z de la Kodansha comptant 6 volumes. La seconde saison n’a failli jamais voir le jour. Mais l’important succès de la série aux USA et la volonté et l’argent de la chaîne américaine Cartoon Network ont convaincu les producteurs japonais de mettre les 13 épisodes de la seconde saison en chantier.

L'avis d'Edward Elric :
Big O action !! Voilà une série marquante à plus d’un titre. La première chose qui frappe c’est son ambiance graphique et sonore. Graphiquement, dès que l’on voit Roger, on ne peut que penser au Bruce Wayne de l’adaptation animée de Batman. Cette sensation s’accentue quand s’y ajoute la voiture blindée ressemblant à la batmobile, la demeure qui sert de base secrète, le majordome qui gère les affaires courantes, l’espèce de grappin qu’utilise Roger et les personnages lui gravitant autour dans la ville de Paradigm City qui rappelle Gotham City. Là, il est clair que l’hommage est flagrant ! En plus, là aussi les personnages ont un charisme inouï de Roger a la classe évidente malgré ses défauts (et oui le monsieur ne laisse entrer dans sa demeure que les femmes, jolies de préférence, tout le monde doit s’habiller en noir chez lui, il adore faire la grasse matinée, a un sale caractère et même si il ne se l’avoue a très peur de son passé), au look travaillé et qui a pour caractéristique de ne pas utiliser d’arme à feu. Ses compagnons Norman le majordome et Dorothy apportent pas mal d’humour, Norman étant assez exceptionnel dès qu’il utilise une arme à feu (il est bien conservé pour son âge), Dorothy étant elle d’une placidité presque effrayante, normal pour un androïde il faut dire, mais elle déridera vite Roger en lui infligeant sa terrible séance de piano comme réveil matinal ! Elle sert aussi d’observateur privilégié de l’histoire car elle est au courant d’une multitude de choses, tout comme l’informateur de Roger qui moyennant finances a toujours le tuyau qu’il lui faut ! Ensuite nous avons Angel, personnage mystérieux qui prendra encore plus d’importance vers la fin de la série et qui est d’une polyvalence impressionnante, toujours là où il faut et toujours bien renseignée. Dan Dastun est lui un officier de la police militaire et un ami de Roger Smith. Son unité est la plupart du temps impuissante face aux Megadeus mais son sens de le justice est impressionnant. Pour contrôler Paradigm City nous avons Alex Rosewater, personnage très ambigu qui s’oppose à Roger et parfois loue ses services !! Tout ce petit monde coexiste parfaitement dans une ville très bien recréée et très vivante. La différenciation sociale avec ceux qui vivent dans les dômes et les autres exclus est bien pensée. Petit bémol, le chara-design est très anguleux, on s’y habitue vite pour les visages car cela donne un style unique à l’anime par contre pour les mains c’est assez horrible !! Autre point fort, la réalisation globale qui tient la route et nous gave pas de 3D pour les robots. Là, on ressent bien la lourdeur des Megadeus lors des combats et ils ont un look assez varié avec un côté Transformers pour les bigs. L’ambiance générale déjà excellente est boostée par des thèmes musicaux somptueux très symphoniques (même si pas très variés). Mais le principal point fort de cette série reste de loin son scénario implacable d’une richesse impressionnante. Les épisodes s’enchaînent et petit à petit l’intrigue se met en place, les nœuds de l’histoire se défont, de nouvelles interrogations apparaissent pour aboutir à un final que peu de personnes auraient imaginé !! Les mémoires reviendront petit à petit à certains mais les craintes enfouies réapparaîtront, que s’est-il passé il y a 40 ans, cette multiplication de mystères est passionnante pour le téléspectateur qui ne s’ennuie jamais. En plus, le réalisateur a très bien su alterner scènes d’action et scènes contribuant à l’ambiance de la série et à la mise en place du scénario. Notons aussi des passages comiques assez bien implantés parmi ces épisodes plutôt dramatiques en général (il faut dire que quand on a un voyou de la trempe de Beck, ce n’est pas dur de rire un bon coup). Il n’y a pas à dire, Big O est une série qui tire son épingle du jeu de par son originalité et son univers très bien conçu allié à un scénario mené de main de maître ! Une série à découvrir, le mot de la fin à Roger Smith : Big O showtime !!

L'avis de FinalFan :
Big O est une série particulière d’un point de vue esthétique puisque l’on dirait une production américaine avec des contours un peu carrés (comme l’a souligné ee, ça fait penser à Batman), des couleurs fades et un ombrage assez carré lui aussi. Ce qui permet à la VF d’être très convaincante, avec cet effet occidentalisé, mais nous avons bien affaire à un anime du soleil levant avec des mechas qui doivent parfois régler leurs comptes en ville ! L’histoire est intéressante et on aimerait bien avec Roger le négociateur, mettre le doigt sur la cause de l’oubli planant sur Paradigm City. D’ailleurs dans le domaine du mystérieux, Dorothy l’androïde stoïque comme pas deux fait assez fort ^_^. Techniquement rien à redire, c’est époustouflant Sunrise a mis les moyens et ça se voit, l’animation est très fluide quand il s’agit de confrontation entre Mégadeus ! Les histoires (ou négociations) se suivent, mais ne se ressemblent absolument pas, la variété est là et ça n’en rend l’anime que plus interessant ! Bon le seul souci, c’est que j’ai vraiment hâte que la saison 2 sorte sous nos contrées, car il vrai qu’au bout du 13, on sent qu’il reste encore beaucoup de flou !

Disponibilité DVD en France :
La première saison est sortie chez Dybex, répartie sur 4 DVDs VF/VOSTF tandis que la seconde est annoncée chez Beez à une date encore indéterminée.

Liste des épisodes :
Act 1 : Roger the negotiator
Act 2 : Dorothy Dorothy
Act 3 : Electric City
Act 4 : Underground terror
Act 5 : Bring back my ghost
Act 6 : A legacy from Amadeus
Act 7 : The call from the past
Act 8 : Missing cat
Act 9 : Beck comes back
Act 10 : Winter night phantom
Act 11 : Daemonseed
Act 12 : Enemy is another big!
Act 13 : R-D

Saison 2 :
Act 14 : Roger the wanderer
Act 15 : Negotiation with the dead
Act 16 : Day of the advent
Act 17 : Leviathan
Act 18 : The greatest villain
Act 19 : Eyewitness
Act 20 : Stripes
Act 21 : The third big
Act 22 : Hydra
Act 23 : Twisted memories
Act 24 : The big fight
Act 25 : The war of Paradigm City
Act 26 : The show must go on

Edward Elric et FinalFan
Le 26/07/2005