3rd rock from the sun… Life As We Know It

N'est plus en production
1996/2001 : 6 saisons/139 épisodes de 22 min

Créée par :
Bonnie et Terry Turner
Une production de :
The Carsey Werner Company

1ère diffusion USA : Le 9 janvier 1996 sur NBC
1ère diffusion France : Le 5 août 1996 sur M6

Avec au générique :
John Lithgow : Dick Solomon. Joseph Gordon-Levitt : Tommy Solomon. Kristen Johnston : Sally Solomon. French Stewart : Harry Solomon. Jane Curtin : Dr Mary Albright. Wayne Knight : Don Leslie Orville.

Equipe technique :
Réalisateurs : Robert Berlinger, James Burrows, Phil Joanou et Terry Hughes. Auteurs : Aron Abrams, Chris Atwood, Terry Turner, Michael Glouberman, Gregory Thompson, Linwood Boomer, Julie E. Sherman, Andrew Orenstein, Andy Cowan, Bill Martin, Christine Zander, Danny Smith, David Goetsch, David M. Israel, David Schiff, Gil Goldberg. Musique : Ben Vaughn, Randy Newman, John McCollough et Jeff Sudakin. Producteurs exécutifs : Bonnie Turner, Terry Turner, Tom Werner, Bill Martin, Caryn Mandabach, Christian Zander, Mike Schiff et Marcy Carsey.

Genre et Sujet : Sitcom/Comedie
Un commando d'élite extraterrestre débarque sur terre (à Rutherford-Ohio-USA) pour étudier les humains en vue d'une invasion. Venus pour observer notre comportement, les quatre extraterrestres prennent l'apparence d'êtres humains. Ne connaissant ni les us ni les coutumes de la Terre, ils doivent se faire passer pour une famille ordinaire et vont chacun vivre leur vie sociale et amoureuse comme une mission d'observation avec tous les commentaires décalés que cela sous-entend ? Ils éprouvent un choc de proportions astronomiques lorsqu'ils découvrent nos moeurs étranges mais plus le temps passe et plus ils finissent par prendre goût à cette 3e planète après le soleil et à ses drôles d’habitants.

Notes :
* Récompenses : élue meilleure série en 96 aux Golden Globe, la même année, John Lithgow a remporté aussi le Golden Globe du meilleur acteur mais aussi 4 Emmy Awards, et 1 SAG Award pour son rôle de Dick Solomon.
* Référence à Star Wars : la famille Solomon va au restaurant, mais leur table habituelle est occupée par un homme : Mark Hamill (Luke Skywaker en personne). Sally le vire sans ménagements devenant ainsi une célébrité locale.
Un peu plus tard, on voit Mark Hamill en peignoir dans sa chambre, s'amuser avec un sèche-cheveux comme s'il s'agissait d'un blaster, et rejouer la scène où il se fait couper la main.
* Référence à la 4e dimension : dans un épisode, John Lithgow et William Shatner (John T Kirk…) discutent d'un homme qu'ils auraient tous deux aperçus dévorant l'aile d'un avion. Il s'agit d'une référence à l’épisode Cauchemar à 20 000 pieds, interprété en 1964 par William Shatner, et en 1983par John Lithgow qui avait repris ce rôle dans le film tiré de la série.

L'avis de Mamilléna :
Série complètement déjantée, où prédominent le non-sens, le troisième degré (voir 4 ou 5e), le comique de situation, la critique décapante de la culture américaine et les nombreuses références à la SF : à voir absolument en VO ! L’interprétation (et surtout celle de John Lithlow qu’on a vu aussi entre autre dans Bigfoot, Blow Out, les aventures de Bukaroo Banzaï, l’esprit de Caïn, Cliffhanger, Orange County…) est à tout point de vue monumentale et surtout crédible : ce qui n’est pas évident avec des rôles aussi dingues et loufoques. Le ressort comique de la série tient surtout à la confrontation entre deux mondes et cultures différents oscillant sans cesse entre la satire sophistiquée et la grosse farce. L’escadron d’élite caché sous l’apparence d’une famille sois disant politiquement correcte s'étonnent de tout ce qu'ils voient. Mais plus ils tentent de passer inaperçus, plus ils se font remarquer et de nombreuses gaffes jalonnent les épisodes. Toutes nos habitudes et coutumes (américaines certes mais par extension on en retrouve pas mal des nôtres aussi) sont piétinées ou pointées d’un doigt goguenard et nous montre l'absurdité de la plupart d'entre elles. Le seul petit bémol est que la trame scénaristique de départ n'évolue pas beaucoup mais l'humour désopilant, lui, ne s'essouffle pas aux fils des saisons, ce qui est après tout ce qu’on demande à ce genre de série.

Les épisodes :

Mamilléna
Le 15/01/2006